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Vers une pureté minérale

Vers une pureté minérale

Qu'est-ce qui dans l'enfance peut forger cette volonté de faire, d'être ? Jean-Marc Paubel a l'obsession de la perfection. Il cherche dans son imaginaire le paysage intérieur qui pansera ses blessures. Il explore des territoires inconnus que sa main trace sur le papier ; la blancheur d'un paysage de neige, comme dans un voyage en hiver, ou la noirceur d'un sous-bois poétique. Il y a de la magie dans ses grands arbres morts, de la vie dans ses paysages désolés. On croit lire un haîku dans ces vastes étendues blanches ponctuées de taches végétales. On imagine un parcours initiatique vers un lieu magique enfin révélé. Il travaille aussi le papier comme matériau sculptural. "Mes travaux sur papiers mixtes, que je nomme les carapaces, évoquent les principes de la peinture lettrée chinoise : transcrire les lignes de force de la nature en dépassant l'anecdote" explique-t-il avec un regard amusé. Mais Jean-Marc aime aussi l'oeuvre collective. C'est un rassembleur, un brasseur d'idées, un organisateur d'événement, un alchimiste qui sait faire travailler ensemble des artistes autour d'un même thème. Un chef d'orchestre, mais qui guiderait sans rien imposer. A chacun sa partition ! Car, écrit-il avec l'humilité qui le caractérise, "J'ai toujours trouvé dans le travail des autres des motifs d'émerveillement et des opportunités de progrès et d'enrichissement pour mon travail"

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