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Moi, je regarde avec mes pieds 2014

"Le seul véritable voyage, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d'eux voit, que chacun d'eux est."


Marcel Proust, à la recherche du temps perdu



"Moi, je regarde avec mes pieds" est un projet collectif autour de la thématique de la déambulation poétique urbaine

Porté sur plusieurs mois, via les réseaux et en local, Il regroupe des artistes des arts visuels, des auteurs, un collectif "La photo qui bouge"...


Photographie : Danielle Berthet



La page Facebook de partage et de suivi du projet en 2014 qui a permis de partager les avancées : https://www.facebook.com/jeregardeavecmespieds





Scénographie éphémère du projet


Ce projet atypique reposait sur la mise en dynamique de formes d'expression diverses liées à la déambulation poétique. L'utilisation des ressources des réseaux a permis de partager ce projet au fur et à mesure de son élaboration.


Rencontre discussion atelier Pierre Gangloff - à la Scof, cité d'artistes



Quelques extraits de publications sur la page Facebook au fil du projet

"Le projet "Moi, je regarde avec mes pieds" est moins une exposition qu'un laboratoire où la construction dynamique d'une scénographie est l'occasion de regards croisés, d'échanges d'expérience et d'ouverture de perspectives artistiques."


"Lente gestation que ce travail collectif. Très absorbés jusqu'à présent par les aspects techniques de la mise en oeuvre et de la scénographie, nous allons pouvoir nous (re)pencher progressivement sur les oeuvres, les travailler in situ, les faire se rapprocher, les confronter, les interroger. Le temps va venir où les regards des multiples intervenants vont construire cet objet étonnant qu'est l'exposition : une oeuvre lentement mûrie, avec ses sursauts d'enthousiasme, de silence, de doute… Cette confrontation à l'atelier fait naître tant de choses en nous."


Travail avec Isaure Lamy sur les textes des auteurs :

Hervé Bougel et Jean-Jacques Marimbert


"Le travail en collectif a toujours été un puissant moteur dans mon chemin d'artiste. L'isolement à l'atelier est nécessaire pour chercher, travailler, creuser, trouver en soi les ressources. Les échanges sont indispensables à la confrontation, au développement de projets, à l'expérimentation et à l'ouverture à d'autres points de vue, d'autres voies… L'idée du laboratoire artistique m'est chère."


"Pour moi, la photographie est à la fois une pratique d'introspection et de projection. Cette série de photographies est liée à un période récente difficile pour moi où la déambulation dans la ville était une obligation mais également un dérivatif indispensable et salutaire. J'ai pris l'habitude depuis quelques années de porter constamment sur moi un appareil photographique afin de noter des éléments poétiques prélevés dans la réalité."



J'ai généralement une pratique lente, cyclique de la photographie mais l'aspect immédiat de cette technique comparée à la lenteur extrême de mon travail en arts plastiques me permet de rafraîchir mon regard, puis de retourner à ce travail de matière avec une perception neuve. La pratique de la photo et de la vidéo de rue me renvoient constamment à des questions auxquelles je n'ai pas vraiment envie de trouver d'autres réponses que des images : que fait notre regard à la réalité, la notion de réalité objective existe-t-elle vraiment ou est-elle une proposition moyenne interprétable en fonction des angles, des humeurs, de la culture visuelle et technique du "regardeur" ?


Jean-Marc Paubel



"J'aime l'idée de Jean Marc de donner ce nom à cette exposition, car je consacre moi-même chaque semaine une matinée à parcourir entre quinze et vingt kilomètres, de préférence à proximité de la Saône ou du Rhône. J'ai commencé il y a cinq ans, et je l'ai fait, sauf empêchement majeur, toutes les semaines depuis. Dans mon équipement, trois objets essentiels : une bonne paire de chaussures, un thermos de thé, et surtout un appareil photo compact numérique. J'ai eu le coup de foudre pour le numérique dès son apparition, avec un goût particulier pour ces petits engins que l'on peut glisser dans la poche d'une veste.




Bien sûr il faut accepter de s'accommoder de leurs inconvénients techniques dus à leur petit volume (mais de moins en moins). Je n'ai pas de sujet de prédilection ; j'aime bien sortir de leur contexte des choses un peu étranges ou insolites que la plupart des gens ne regardent pas, ou ne voient pas. Dans mon ordinateur, ces photographies sont classées dans un dossier auquel j'ai donné le nom éloquent de "ANODINES". C'est ma manière à moi d'écrire ma poésie."


Louis Seror



"Toujours en quête de ce qui est invisible aux yeux du premier regard. Comme pour mieux contourner la réalité primaire et découvrir autre chose. L'erreur serait de ne pas chercher. L'erreur serait sans doute de regarder de face".



XXVII



"Nous avons commencé la mise en oeuvre concrète de l'exposition avec la mise en forme générale et préalable de l'espace, la réalisation des supports et la structuration des espaces lumineux. Les espaces dédiés aux vidéos sont arrêtés, restent quelques montages à réaliser et les photographes commencent la mise en place concertée des photographies. Les principaux choix sont faits concernant l'installation de poche "territoires" (positionnement, lumières). Encore quelques journées de travail pour voir petit à petit émerger l'exposition (finalisation de l'accrochage des photographies, finalisation de l'éclairage, gestion des textes et des vidéos)…


A suivre…


Le collectif d'organisation

Scénographie :
Pour les photographies : Jean-Marc Paubel, XXVII, Louis Seror
Pour l'installation de poche "territoires" : Isaure de Larminat, Danielle Berthet, Jean-Marc Paubel - réalisation de la structure métallique : Jean-Baptiste Cleyet

Coordination, communication et travail des vidéos, accompagnement : Jean-Marc Paubel, Alba Paubel


Travail de scénographie du collectif



Le projet "La photo qui bouge"

"En avant première, le montage de vidéos en plan fixe réalisées par des membres du groupe "La Photo qui Bouge/Les Dinosaures" sur le thème 'Moi, je regarde avec mes pieds". Une déambulation collective et urbaine. Ce film sera projeté dans le cadre de l'événement "Moi, je regarde avec mes pieds". L’association Loi 1901 « La Photo qui Bouge/ Les Dinosaures » est le prolongement naturel du Groupe FaceBook « Les Dinosaures de la PqB/Canal Préhistorique », créé au mois de juin 2011. Elle poursuit les travaux de ce groupe et en respecte les objectifs : « Filmer pendant une minute ou 16 secondes, en usant d’un plan rigoureusement fixe, un lieu urbain, et déposer sur la page du groupe le film vidéo ainsi réalisé, en y indiquant la date, l’heure et le lieu de la prise de vue. Toutes les vidéos ne respectant pas ces contraintes sont dénommées « brouques », et sont admissibles sur cette page avec cette dénomination. » La somme des images ainsi collectées répond à un postulat Oulipien, défini par Georges Perec dans son ouvrage « Tentative d’épuisement d’un lieu parisien » (Bourgois/1982) : « Un grand nombre, sinon la plupart de ces choses ont été décrites, inventoriées, photographiées, racontées ou recensées. Mon propos dans les pages qui suivent a plutôt été de décrire le reste : ce que l’on ne note généralement pas, ce qui ne se remarque pas, ce qui n’a pas d’importance : ce qui se passe quand il ne se passe rien, sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages."




"Moi, je regarde avec mes pieds" - film composé de "photos qui bougent" de plusieurs membres du collectif internet - montage Jean-Marc Paubel



Article consacré par la MAPRAA (Maison des arts plastiques Rhône-Alpes-Auvergne) aux collectifs d'artistes


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