Jean-Marc Paubel
"VOI(E)(X)(S), le film du projet, réalisé par Gilles Framinet http://www.gillesframinet.fr/
VOI(E)(X)S), un projet musical
Emmanuelle, Muriel et Nicolas en répétition à l'atelier
La musique a toujours tenu une place essentielle dans ma vie et dans ma création. Je désirais lancer ce projet que j'avais intitulé VOI(E)(X)(S) et articuler l'intervention du collectif à venir autour d'une séquence musicale. Nicolas Laferrerie et Emmanuelle de Gasquet nous ont offert une séquence musicale qui a donné le ton du projet.
VOI(E)(X)S), un projet vidéo
Très intéressé par la création vidéo, je tenais à ce que l'art vidéo soit très représenté.
Aurélie Kavafian ou la voie du corps
Danse Virginie Viccaro
Aurélie Kavafian étudie le cinéma au Conservatoire Libre du Cinéma Français et le théâtre à la Sorbonne Nouvelle. D'abord professeure de théâtre à Arts en scène, elle fait ensuite partie du collectif de la cothurne (avec deux comédiens de la LILY). Elle crée la compagnie Extraits d'vie pour jouer ses pièces et adapter des oeuvres d'auteurs (Rainer Maria Rilke, Charles Juliet, Tardieu...). Elle réalise des teasers, des clips, des documentaires et des courts-métrages. Elle a récemment reçu le prix du Jury du festival "CLAC" pour son film « L'invitée".
« La vidéo d’Aurélie a été une des premières oeuvres réalisées dans le cadre du projet VOI(E)(X)(S). Cette oeuvre rythmique et colorée anime, au sens étymologique du terme, la scénographie par sa présence chorégraphique et ses fragrances colorées. »
Jean-Marc Paubel
Daniel Airam, ou la voix absente
Daniel Airam. Né à Lyon, en 1958. Vit et travaille à Nice. Le travail autour de l’image m’intéresse sans aucune différenciation de techniques ou de matériaux. La pertinence d’une peinture, d’une photographie ou d’une vidéo repose sur son expérience visuelle, sensorielle et technique. Participer à une proposition comme celle de Jean-Marc Paubel, c’est sauter dans le vide avec le double espoir de traverser un espace inconnu et d’y trouver une heureuse conclusion.
L’évanescente beauté du Haïku dans l’épaisseur d’une main, ou comment dire une sensation, une émotion ou un sentiment passager par le langage des signes. Paradoxe s’il en est, si la sobriété d’un haïku n’a d’égal que ses contraintes, le langage des signes y trouve un espace de liberté doublé de l’imagination du locuteur. Une voie pour une autre voix.
Interprétation: Martine Nizio, Haïkus de Lou Nizio-Ferreira
Traduction en langage des signes : Sylvia Pauloin
Haïkus utilisés pour la vidéo :
"Le hibou hulule
Les sapins verts se décorent
De boules teintées."
« Piqûre de moustique
Les nuages voilent le ciel
Mon chat endormi. »
« Pluie de feuilles mortes
Les esprits dorment en paix
Le vent est fantôme. »
Jean-Baptiste Cleyet ou la fin de la voie
Après des études d’art plastiques JB CLEYET se forme à de nombreuses techniques à l’occasion de ses rencontres professionnelles parmi lesquelles : scénographie et décors pour le théâtre et la danse contemporaine, cinéma d’animation, conception et fabrication d’animaux géants pour le spectacle de rue, peinture murale, créations en volume, création d’affiches, d’illustrations et de storyboards. Il est aussi monteur et réalisateur vidéo de clips, captations et documentaires. Aujourd’hui, il mêle les techniques de l’image animée et du graphisme pour exprimer des univers visuels originaux et spécifiques.
« Nous partageons avec Jean-Baptiste depuis plus de dix ans un même rêve dans le même lieu. »
Jean-Marc Paubel
Jean-Marc Paubel, des origines au voyage
"Origines"
"Il viaggio ou le voyage intérieur"
VOI(E)(X)S), un projet photographique
Louis Seror
Le touriste et le photographe
Lyon maintenant se visite, et Saint-Jean en est devenue la vitrine, très fréquentée.
Laissant à d’autres photographes le soin de célébrer les qualités du lieu et sans
sacrifier à la tentation de l’anecdote, Louis Seror a choisi de s’intéresser plutôt aux touristes
ou, plus exactement, aux configurations que dessine leur déambulation. Coïncidence ? Deux
scientifiques Lyonnais viennent de s’intéresser très récemment, à propos du Marathon de
Lyon, aux propriétés d’écoulement d’une foule, analogues à celles d’un fluide. Pour sa part,
Louis Seror s’approche au plus près des éléments constitutifs de cette foule, non pas des
individus, car rares sont ceux qui visitent, seuls, une ville, mais des groupes (dont le car est
parfois l’exosquelette le plus remarquable). Mais comment distinguer ceux qui, dans ces
flux, vont ensemble, pas toujours du même pas, pour les tenir ensemble dans l’objectif ?
Une observation un peu attentive des photos de L.S. révèlent quelques uns des indices sur
lesquels se fonde leur auteur pour construire ses différentes scènes.
François Jérôme Finas, Lyon le 8 Janvier 2019
VOI(E)(X)S), la voie du dessin
Anne Jebeily, dessins de grand format
Jean-Marc Paubel, dessin de très grand format (600x140)
VOI(E)(X)S), l'installation comme une voie du dépassement
Marie-France Chevalier
Marie-France avait suivi pour ce projet la voie de la transgression et du dépassement. Peintre et dessinatrice, Marie-France a relevé le défi que je lui avais proposé et a créé une installation (grands textiles empreintés formant labyrinthe) que les performeurs ont investie, la transformant en un espace puissant et poignant.
Détail de l'installation de Marie-France Chevalier
(cf vidéo du projet par Gilles Framinet)
VOI(E)(X)S), performances et actes poétiques
Répétitions des performances et des actes poétiques au sein de la scénographie éphémère (Muriel, Régis et Romain)
VOI(E)(X)S), une coordination longue et complexe
Le projet aura pris près d'un an à mûrir. Le temps de rassembler les artistes, de les fédérer, de penser une structure d'ensemble, de leur donner le temps d'approprier la thématique et l'esprit particulier de mes projets de convergence. La mise en oeuvre de la scénographie éphémère requiert un long travail qui fait partie du développement même du projet.
Actes poétiques - Régis et Muriel
Il faut tenir sur des mois l'expansion d'une recherche collective qui s'enrichit progressivement des apports et des suggestions. L'occupation de l'espace est primordiale et le maintien de l'unité du projet, dans le respect des aspirations de chacun(e), un principe immuable.
Régis, Aurélie et Muriel lors d'une réunion de coordination
Pour un projet marquant
Partis sur un collectif de dix personnes, une vingtaine de personnes ont été associées de près ou de loin. Je conçois toujours ces exercices comme une épreuve de création collective et partagée : la création d'un "objet artistique" fort et collaboratif. Chacun(e) doit y trouver l'opportunité d'expérimenter, de prendre les risques du collectif et simultanément d'y trouver l'essence de sa VOI(E)(X, la nécessité intérieure de ce chemin que nous suivons tous, si complexe mais si essentiel.
Première préfiguration et répétitions au sein de la scénographie éphémère proposée par mes soins au collectif (Muriel, Régis, Aurélie sous le regard de Louis Seror)
Concept artistique, coordination générale et communication : Jean-Marc Paubel
Co-coordination : Marie-France Chevalier et Muriel Carrupt (performances et actes poétiques)
Teaser du projet - création vidéo : Jean-marc Paubel